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Marchés du blé Des exportations françaises toujours soutenues mais une baisse prévue en fin de campagne

La France a rehaussé ses perspectives de ventes de blé vers les pays tiers, toutefois elle ne disposera pas des volumes suffisants pour répondre totalement à la demande mondiale, a indiqué mercredi 12 janvier FranceAgriMer dans son point de presse mensuel.

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La France a chargé plus de 7 Mt de blé
dans ses ports à la fin décembre.
(© Terre-net Média)

Sous l'effet d'une demande mondiale qui ne faiblit pas, la France a réajusté à la hausse ses exportations de 0,2 Mt au chiffre record de 11,8 Mt vers les pays tiers. La révision des exportations fait passer le stock final de blé à la fin de la campagne sous le seuil critique des 2 Mt (1,968 Mt).

A fin décembre, la France a chargé un peu plus de 7 Mt de blé (7,06 Mt) dans ses ports. Le Maghreb représente 50 % des exportations vers les pays tiers, l'Egypte et l'Afrique subsaharienne assurant les deux autres principaux débouchés de la France. L'Algérie reste la première destination des blés français avec 2 Mt exportées à ce jour contre 1,5 Mt l'an dernier à la même époque, soit une augmentation de 30 %.

Le premier fournisseur de blé de l'Egypte devant les Etats-Unis

La France avec 2 Mt vendues s'est également imposée comme le premier fournisseur de blé de l'Egypte devant les Etats-Unis (1,7 Mt), les Egyptiens ayant été contraints de se trouver d'autres sources d'approvisionnement après le retrait de la Russie, l'été dernier. « Pourtant, la France devra passer à un moment donné le relais aux Etats-Unis et aux pays exportateurs de l'Hemisphère Sud, car elle ne disposera pas des disponibilités suffisantes pour répondre à la demande mondiale sur la deuxième partie de campagne », a prévenu Christian Vanier, directeur Animation des filières à FranceAgrimer.

Dans ce contexte qui s'annonce tendu, « les acheteurs sur le marché intérieur, fabriquants d'aliments du bétail et meuniers, ont intérêt à assurer rapidement leur couverture sur les mois de fin de campagne. Les derniers arrivés paieront vraisemblablement plus cher » a-t-il souligné.

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